procrastiner

Le bien-être au travail – Politique RH

Comment définir le bien-être au travail ?

Le bien-être au travail est souvent lié à différents facteurs tel que la santé, la réussite sociale et/ou économique, le plaisir, la réalisation de soi, et enfin l’harmonie avec soi-même et avec les autres.

D’autre part, l’organisation mondiale de la santé (OMS) définit le bien-être au travail comme « un état d’esprit caractérisé par une harmonie satisfaisante entre d’un côté les aptitudes, les besoins et les aspirations du travailleur, et de l’autre les contraintes et les possibilités du milieu de travail ».

Que dit la loi ?

Le Code du travail évoque la notion de bien-être au travail, en mettant l’accent sur la santé physique et mentale des salariés au sein d’une entreprise.

La loi rappelle en effet, que votre employeur doit veiller à votre santé et votre sécurité au travail en mettant en place des actions de prévention.
Il doit également évaluer les risques professionnels de votre poste de travail. L’aménagement et l’utilisation des locaux de travail doivent respecter certaines règles.

En cas de non-respect, votre employeur peut engager sa responsabilité civile et/ou pénale.

Le bien-être au travail recouvre donc 2 réalités :

  • La santé et la sécurité : il s’agit de réduire les risques psychosociaux
  • L’environnement et les tâches : pour favoriser une ambiance de travail saine et appréciée du salarié

Les risques psychosociaux

Selon une étude du cabinet de conseil Better Human, 17% des salariés serait sous antidépresseurs et 34% serait en situation de stress chronique.

En effet, rien de plus démoralisant que de se sentir mis de côté, sous-exploité ou encore peu reconnu pour son travail alors que nous avons tous des talents et des compétences à partager.

En ce sens, Florence Bénichoux, médecin, spécialiste en prévention de la santé et de la qualité de vie au travail précise « Ce n’est jamais le travail qui rend malade, mais les conditions dans lesquelles on l’exerce ».

De plus, les risques psychosociaux concernent certains aspects anxiogènes du travail : cadences élevées, charge de travail importante, contact avec le public, isolement, travail posté, travail de nuit, etc.

Ils comprennent également les risques qui portent atteinte à l’intégrité physique et à la santé mentale des salariés comme le stress, la souffrance au travail, le harcèlement moral ou sexuel, la violence au travail…

Ils sont à l’origine de pathologies professionnelles telles que les dépressions professionnelles, les maladies : psychosomatiques, les problèmes de sommeil, mais aussi de pathologies concernant la santé physique comme les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS)

La détection des risques psychosociaux passe par l’analyse des conditions de travail, l’organisation du travail, la communication, l’environnement de travail, etc.

L’absentéisme, le turn over, ou la fréquence des conflits interpersonnels et les plaintes des salariés sont des indicateurs à prendre en compte pour la prévention de ces risques.
Ils doivent donc faire l’objet de mesures préventives afin de les supprimer ou de les limiter.

Le bien-être au travail permet donc de lutter contre le risque de maladie professionnelle et d’absentéisme des salariés.

Une politique RH et un avantage concurrentiel

Au fil des années, la qualité de vie au travail (QVT) est devenue un facteur clé de la marque-employeur.

La mise en place de diverses actions, permet de développer une culture d’entreprise basée sur le bien-être au travail. Ainsi, le bonheur des salariés a un impact directs ur leur motivation et leur productivité.

Nous savons par ailleurs qu’un salarié heureux est 12% plus productif qu’un salarié qui ne sent pas bien au sein de son environnement de travail.

D’autre part, cette politique RH permet également d’attirer, de fidéliser les collaborateurs mais surtout de développer leur créativité et leur épanouissement.

Alors… Comment favoriser le bien-être en entreprise ?

Plusieurs alternatives peuvent être proposer par les professionnels des RH pour développer une politique centré sur le bien-être au travail.

Voici quelques pistes de réflexion ;

  • Améliorer les conditions de travail des collaborateurs
  • Veiller à leur reconnaissance pour leur travail
  • Privilégier une culture d’entreprise moderne
  • Placer l’humain au centre de toutes les attentions

Vous pouvez également mettre en place plusieurs alternatives directs ;

  • Une écoute attentive des managers
  • Une bonne entente et une relation de confiance entre collègues
  • Un espace de travail embelli et confortable
  • Proposer des avantages directs (Chèques vacances, panier repas, goodies etc)

Certaines entreprises proposent également des solutions plus créatives :

  • Instaurer des cours de yoga
  • Proposer des séances de méditation
  • Mettre à disposition un coach du bonheur
  • Instaurer du télétravail

Chaque aménagements doivent avoir un véritable impact sur l’humain.

Les salariés ont besoin de sentir que leur hiérarchie se soucie de leur qualité de vie.
De plus, une bonne entente entre collègues à un effet bénéfique sur le bien-être en entreprise et sur l’épanouissement au travail.

Enfin, les salariés ont besoin que leur travail ait un sens.
Impliquer son entreprise dans une démarche RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises), par exemple, est un engagement fort.
Attention néanmoins à bien respecter l’équilibre travail/épanouissement personnel.

Conclusion

Améliorer les conditions de travail n’est aujourd’hui plus une option : c’est une nécessité.
Les employés ont besoin de s’épanouir dans leur travail et d’être reconnu.
Offrir des conditions de travail optimales permettra a terme de réduire l’absentéisme, de contribuer au bonheur des collaborateurs et d’améliorer leur qualité de vie et la performance de l’entreprise.
L’entreprise a tout à y gagner